Du 11 au 14 mai 2011, la Caravane a participé à deux actions poétiques dans la ville.
Le mercredi 11 mai devant le micro marché, la caravane accueillait les passants. Une machine à écrire sur une table au milieu du trottoir. Nous nous sommes relayés toute l’après-midi pour écrire les lettres que les gens voulaient envoyer à, …, un ami perdu, un mari là-bas, des parents loin, un voisin méchant, à personne. Parler d’eux, de l’amour ou pas, en français, en roumain, en italien et en flamand. Même le policier de quartier a eu envie d’en savoir plus sur la démarche incongrue.
Le samedi 14 mai en face de l’Espace Senghor, la caravane s’est transformée en mini musée des actions en ville pour donner une idée de ce qui avait été fait les jours précédents; avec un grand cahier, comme un carnet de voyage ouvert aux enfants. Une petite halte en caravane, pas que pour faire joli.
